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Le 2 novembre 2023

Portrait membre du Bureau Fédéral : Philippe Fournel | Gérant de la droguerie Eureka à Paris

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Philippe Fournel. Je suis le gérant de la Droguerie Eureka à Paris 20ème depuis 2015.

Quel est votre parcours ?

J’ai commencé ma carrière en tant que chef de produit chez Black et Decker. J’ai ensuite été dans la distribution, à la Fnac, en tant que responsable disque et coordinateur disque pour la région Ile-de-France. Après, j’ai été chez Rougier & Plé en tant que directeur de réseau et directeur de magasin. Dernièrement j’ai été directeur opérationnel pour Travelex sur tous les aéroports pour la concession agents de change. Et maintenant je suis gérant de ma droguerie.

J’ai eu une révélation chez Rougier & Ple. Les beaux-arts, les métiers d’arts et même le loisir créatif c’était avant tout beaucoup dans les drogueries donc beaucoup de conseils dispensés par des vendeurs super compétents , j’ai eu envie de reproduire le même modèle dans une vraie droguerie.

Racontez-nous un souvenir lié à votre activité ou votre parcours ?

C’est très simple ! Lorsque nous conseillons quelqu’un sur un problème un peu délicat, cela peut être une tache sur un vêtement précieux ou alors un cuir taché par exemple. Nous proposons une solution qui demande un petit peu de compétences techniques. Le client revient en étant content du conseil que nous lui avons donné. Cela fait partie des moments où nous sommes vraiment très contents !

Quelles seraient, selon vous, les qualités requises pour faire ce métier ?

Je mettrais en avant trois principales qualités pour exercer ce métier.
La première qualité c’est d’être commerçant, c’est-à-dire être à l’écoute du client et réussir à cerner le problème du client, comprendre vraiment quelle est la nature de son problème avant de proposer trop vite une solution. Nous sommes là pour apporter des petites solutions au quotidien, que ce soit d’ordre du ménage, de la cuisine. Il n’y a pas de cas uniques, il n’y a que des cas différents. Donc si nous n’arrivons pas à être à l’écoute, et ainsi laisser s’exprimer le client et bien alors nous allons proposer la mauvaise solution.
L’objectif ce n’est pas de vendre plein de choses dont les gens n’ont pas besoin mais bien de vendre exactement le produit dont le client a besoin.

La deuxième qualité, c’est d’avoir l’envie de comprendre et de connaitre les produits pour pouvoir renseigner. Il faut donc se former et avoir une compétence sur les produits. J’aime développer mes connaissances, aller toujours plus loin dans l’apprentissage et pouvoir proposer des services toujours plus compétents, des conseils plus éclairés.

La dernière qualité serait la rigueur, pour savoir gérer un stock avec beaucoup de produits. Si nous n’avons pas de compétences en merchandising, le rayon n’est alors pas visible par le client et si le rayon ne fait pas envie alors nous perdons une bonne partie de notre chiffre d’affaires.

Quel est votre plus bel accomplissement professionnel ?

Mon plus bel accomplissement professionnel est d’avoir réussi à monter cette droguerie en partant de zéro. Il s’agit d’une création totale ! Aujourd’hui nous avons réussi à donner du travail à 4 personnes. Je dis « nous » parce que je l’ai fait avec mon collègue Claude. C’est une vraie satisfaction.

Quelle est votre source d’inspiration ?

Ma source d’inspiration ce sont les clients ! Aujourd’hui, 50% des produits que nous avons magasin sont le résultat de demandes des clients. Mon autre source d’inspiration c’est d’être en alerte sur ce qui se passe, d’écouter les tendances, les demandes, comme le vrac par exemple. Quand on nous demande 1, 2, 3 fois si nous faisons du vrac ou si nous allons en faire, il faut savoir se poser les bonnes questions et avancer. Maintenant nous proposons de nombreux produits en vrac et les clients en sont ravis.

Comment voyez-vous l’avenir du secteur et du métier ?

Je suis optimiste ! Les magasins de centre-ville ont à ce jour toute leur place, dans la mesure où ils arrivent à proposer des offres différenciées des grandes surfaces. Aujourd’hui, un magasin de proximité qui sait avoir une offre complète, qui sait la défendre parce qu’elle est originale, authentique, avec une fabrication locale, avec des produits qui sont efficaces et des magasins qui savent apporter une vraie valeur ajoutée aux consommateurs, c’est fantastique !
Tout ces élément réunis font du magasin sa vraie valeur ajoutée. C’est-à-dire que le client n’est pas venu acheter le même produit plus cher, il est venu acheter un produit authentique qui dure plus longtemps. Aujourd’hui, (enfin je l’espère !), nous apportons un vrai plus avec des produits authentiques, au juste prix où toute l’échelle est rémunérée et en plus qui dure plus longtemps !

Selon vous, quelle a été la plus grande transformation dans votre métier ?

Je pense qu’il y a eu deux chocs qui ont complétement transformé le métier.

Tout d’abord, il y a le choc de l’arrivée de la grande distribution. La grande distribution a été un grand phénome d’aspiration. Les marques classiques de la droguerie qui ont été attirées par les sirènes des grandes surfaces avec des conséquences parfois terribles comme par exemple le fait de transformer un produit pour le vendre en grande surface.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec des produits qui ont des tonnes de parfums, des produits dont la qualité s’est un peu dégradée. Je pense au liquide vaisselle, qui sont maintenant vendus à 2€ mais qui ne dégraissent pas. Les droguerie n’étaient évidemment pas adaptées pour vendre les produits au même prix que les grandes surfaces.

La deuxième transformation c’est l’informatique. Mais c’est une transformation positive. Aujourd’hui, nous pouvons gérer d’un doigt 15000 références. Nous sommes principalement deux personnes à passer les commandes et je pense qu’il aurait nécessité au moins 7 ou 8 personnes si le numérique ne s’était pas développé.
Nous pouvons maintenant gérer une droguerie avec un stock très large et avec une masse salariale adaptée à la marge qu’on dégage, ce qui est génial !

Comment avez-vous connu la FFEF ?

J’ai été parrainé !

Pourquoi avoir adhéré à la FFEF ? Et pourquoi avoir voulu intégrer l’administration d’un syndicat professionnel ?

Si j’ai adhéré à la FFEF c’est tout d’abord par curiosité. Je trouvais cela intéressant de voir comment se structurait la représentation de nos métiers. Je pense qu’il faut se réunir pour nous défendre, ensemble nous pouvons aller plus loin et plus vite que si nous restons tout seul dans notre coin. Le jour où nous avons des problèmes (par exemple au niveau de la formation ou du recyclage), nous avons besoin d’être structuré, aidé et accompagné.
Globalement, pour la protection juridique aussi. Je pense que si le secteur veut se développer et se structurer il faut qu’il ait conscience de ce qu’il est. La Fédération est là pour cela !

Quel est votre lien avec la FFEF aujourd’hui ?

Je suis aujourd’hui adhérent et membre du bureau de la FFEF.

Merci !

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