1. Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Je m’appelle Catherine Zeigneur, ancienne élève de l’Ecole du Louvre et aujourd’hui gérante de l’Orfèvrerie Floutier. Je représente la troisième génération à la tête de cette maison familiale, fondée par mon grand-père.
Située à Paris, l’Orfèvrerie Floutier perpétue un savoir-faire artisanal exigeant : celui de l’orfèvre. La qualité est au coeur de notre métier.
Nous travaillons avec des artisans et fournisseurs triés sur le volet, chacun hautement qualifié dans son domaine. Cela nous permet de proposer un large choix de créations - idées cadeaux pour baptêmes, naissances, mariages, … - mais aussi de nombreux services : gravure, réargenture, soudure, chromage, polissage ou réparation.
Ces prestations permettent de redonner vie à des objets précieux, tout en prolongeant leur histoire.
2. Parlez-nous un peu de l’histoire de votre commerce. Pourquoi travailler dans ce secteur d’activité ?
L’histoire de l’orfèvrerie Floutier remonte à 1922, lorsque mon grand-père, Alfred Floutier, arrive à Paris et installe son atelier-boutique au 11 rue d’Auteuil, dans le 16ème arrondissement. A cette époque, le métier d’orfèvre est très prisé et l’affaire connait rapidement un bel essor, attirant aussi bien une clientèle française qu’étrangère, venue acheter de nouvelles pièces d’argenterie ou faire restaurer leurs objets anciens.
La boutique ferme pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale mais réouvre ensuite et se forge une solide réputation dans le domaine de l’argenterie ancienne. La passion de mon grand-père pour l’art et les beaux objets l’a peu à peu mis en relation avec les plus grands experts et commissaires-priseurs de l’époque.
Depuis, l’entreprise est restée une affaire de famille, transmise d’abord à sa fille, puis à moi, sa petite-fille. Travailler dans ce secteur, c’est pour moi une manière de prolonger cet héritage et de continuer à faire vivre un savoir-faire rare, qui allie tradition, exigence et créativité.
3. Que mettez-vous en place pour dynamiser votre commerce ?
Pour dynamiser notre commerce, nous veillons à être présents et actifs sur les réseaux sociaux, afin de partager nos nouveautés, nos créations et les coulisses de notre métier. Cela nous permet de rester proches de notre clientèle fidèle tout en touchant de nouveaux passionnés d’argenterie et d’artisanat.
Nous participons également à la vie de notre quartier, en entretenant un lien direct avec nos voisins et nos clients, ce qui contribue à faire vivre l’esprit convivial et familial de notre boutique.
Récemment, nous avons eu l’honneur d’être mis en avant par la mairie du 16ème arrondissement, qui a affiché notre activité sur ses grilles dans le cadre d’une campagne dédiée aux métiers d’art locaux.
N’hésitez pas à aller suivre la boutique :
4. Et si vous deviez mettre en avant quelque chose ? Avez-vous un bonheur professionnel ?
Mon plus grand bonheur professionnel, c’est ma clientèle. Avec les années, j’ai eu la chance de tisser de véritables liens avec les habitants du quartier, qui me connaissent, me reconnaissent et me font confiance. Ces échanges chaleureux et cette fidélité sont une source de motivation quotidienne et donnent tout son sens à mon métier.
5. Comment avez-vous connu la Fédération ? Pourquoi y avoir adhéré ?
J’ai connu la Fédération grâce à ma rencontre avec M. Malhomme, lors d’un évènement organisé par la Confédération des Arts de la Table, à laquelle j’adhère également.
Pour moi, il est évident que l’union fait la force : à plusieurs, nous sommes toujours mieux représentés et mieux défendus que seuls. C’est cet esprit collectif et solidaire qui m’a donné envie de rejoindre la FFEF.