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Le 4 avril 2024

Portrait membre du Bureau Fédéral : Anne Piardon | Retraitée, ancienne dirigeante de la droguerie A l’Arc en Ciel à Epernay

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Anne Piardon, droguiste depuis 1974. Cela fait maintenant 6 ans que je suis à la retraite. La droguerie s’appelait A L’Arc en Ciel, elle était située à Epernay dans la Marne.

Quel est votre parcours ?

J’ai passé mon bac puis j’ai eu mon CAP de droguerie en 1976 avant de rejoindre le magasin familial.
J’ai une petite anecdote au sujet du CAP droguerie à vous raconter ! Quand je l’ai passé c’était la dernière année de son existence, il n’existe plus depuis 1976 !

Pour vous raconter un petit peu ma formation : le CAP se travaillait par correspondance, nous recevions les cours chez nous et nous rendions les devoirs en les envoyant par la poste. L’examen se déroulait à Paris avec l’oral le premier jour et l’écrit le deuxième jour. La formation du CAP se faisait en même temps que mon travail dans le magasin familial. J’ai donc tout de suite eu le côté théorique et pratique de la droguerie.
Pour vous raconter l’histoire du magasin familial : le magasin a été repris par mon grand-père en 1939 puis par ma mère en 1956 et ensuite par moi en 1989. Il a toujours gardé le même nom mais la façade de la boutique a changé en 1975.

Racontez-nous un souvenir lié à votre activité ou votre parcours ? Racontez-nous un bonheur professionnel ?

Ce que je retiens le plus c’est le service, servir les clients a toujours été un grand bonheur professionnel.
Puis j’ai eu des relations vraiment amicales avec des clients. Nous créons de vrais liens en étant commerçant. Un lien qui peut durer toute une vie.

Quelles seraient, selon vous, les qualités requises pour faire ce métier ?

La plus grande qualité pour ce métier c’est tout d’abord de connaitre son métier, pourquoi nous sommes là, à quoi et à qui nous servons. Ensuite, bien sûr, connaître parfaitement les produits que nous vendons pour conseiller parfaitement le client. Car le conseil client est l’atout principal de notre métier. Les clients viennent nous voir pour nous demander conseil et repartir avec le produit qui répond réellement à leur besoin.

Quel est votre plus bel accomplissement professionnel ?

L’héritage du magasin, le fait que le magasin ait toujours été dans la famille. Cela a perduré trois générations quand même, c’est beau ! J’ai été la dernière de la famille à diriger la droguerie.

Comment voyez-vous l’avenir du secteur et du métier ?

Pour moi, il y a deux choses très importantes pour que le métier puisse perdurer. La première c’est d’avoir des gens formés, on ne peut pas faire ce métier sans être formé. Il y a beaucoup de choses à savoir, beaucoup d’évolutions aussi sur les produits et leur utilisation, il faut se tenir informé de tout cela et la formation est primordiale. Par exemple, dès 2009, la naphtaline (qui servait à repousser les mites) a été interdite. On ne propose plus de souffre non plus alors qu’autrefois on en utilisait comme répulsif pour les chiens.

Et puis le conseil est aussi très important pour l’avenir du métier. Les gens ne vont pas dans une droguerie pour avoir les mêmes services qu’en grande surface. Le conseil en droguerie est vraiment l’axe différenciant par rapport aux grandes surfaces.

En ce moment, quand je rencontre mes anciens clients, tous me disent « qu’est-ce qu’on vous regrette !! ». Comme quoi, aujourd’hui encore, le métier et le secteur a besoin d’exister. Les gens sont demandeurs.

Selon vous, quelle a été la plus grande transformation dans votre métier ?

La plus grande transformation que je retiens c’est la concurrence des grandes surfaces. Les grandes surfaces ont été un énorme chamboulement pour notre métier et le secteur de la droguerie en général. Quand on a, du jour au lendemain, retrouvé exactement les mêmes produits mais beaucoup moins chers, cela a été très dur. Nous avons dû nous réinventer, proposer quelque chose en plus pour réussir à ne pas tomber et je crois que nous avons quand même réussi !

Comment avez-vous connu la FFEF ?

C’est ma mère qui a connu la FFEF en participant à différents congrès à Strasbourg, Toulouse et Paris. Ma mère a reçu la médaille de la Fédération. Automatiquement, nous avons par la suite adhéré à la FFEF. Par la suite, Monsieur Denis (ancien Président de la FFEF) m’a demandé d’intégrer le Bureau Fédéral de la FFEF où je suis encore aujourd’hui.

Quel est votre lien avec la FFEF aujourd’hui ?

Je suis aujourd’hui membre du bureau !

Merci !

Note de la rédaction : la FFEF a réalisé une étude en 2023 sur le secteur de la droguerie, concernant les besoins en compétences en matière de formation. Pour préserver le métier et sa richesse, la FFEF aurait souhaité créer une certification spécifique au métier de droguiste. Retrouvez en cliquant ici les résultats de cette étude.

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